3 Décembre 2024. UNE NUIT DANS LE CHAOS : Après l’annonce de loi martiale par le président, la Corée du Sud a subit une nuit sans précédent. Armée dans la rue, révolte du peuple, marchés qui s’effondrent, reprise en main du parlement. On vous explique tout.
En début de soirée, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol fait une déclaration et choque le monde : «Pour protéger une Corée du Sud libérale des menaces posées par la Corée du Nord et pour éliminer les éléments anti-États… Je déclare par la présente la loi martiale d’urgence.»
C’est le général de l’armée sud-coréenne Park An-Soo qui a été nommé « commandant de la loi martiale ». Celui-ci a directement décidé que les médias et publications seraient désormais sous le contrôle de la loi martiale, et qu’aucun rassemblement public n’est autorisé.
Mais pire encore, c’est également le système démocratique coréen lui-même qui est muselé. Ainsi il a été décrété que les activités de l’Assemblée nationale, des conseils locaux et des partis politiques ont également été interdites en Corée du Sud.
Tout de suite après l’annonce, l’armée s’est de son côté mobilisée dans les rues du pays. De nombreux véhicules blindés appartenant à l’armée sud-coréenne se sont avancés vers la capitale Séoul depuis tout le pays.
Ce sont également de nombreux hélicoptères militaires qui sont arrivés à Séoul dont beaucoup ont patrouillé autour du parlement pour « sécuriser » celui-ci.
En réaction à cette instauration de la loi martiale, les Sud-coréens se sont mobilisés massivement au cours de la nuit pour protester contre la dérive autoritaire du président.
Ainsi malgré la présence massive de l’armée, le peuple a tenu tête à l’armée et à affronté directement les soldats sud-coréens à Séoul, alors que la loi martiale est déclarée dans le pays.
C’est également des députés sud-coréens qui ont fait face à l’armée et ont pénétrer dans le bâtiment du parlement sud-coréen en grimpant les grillages. Certains ont d’ailleurs été arrêtés de manière arbitraire par l’armée. Moment fort, une journaliste en direct à la télévision a d’ailleurs crié à un Soldat « Tu n’as pas honte ? » Alors que celui-ci pointait son arme sur elle.
Outre le peuple, c’est également les marchés financiers qui ont réagis de manière sévère à cette décision, ainsi le Won a baissé d’un niveau historique et les actions Sud-coréennes ont chuté de plus de 5% aux États-Unis.
Les États-Unis ont eux réagi en assurant être en contact étroit avec le gouvernement sud-coréen et que ceux-ci suivent « la situation de près ». Les médias Chinois parlent quant à eux de « printemps coréen ».
Finalement, le Parlement sud-coréen a réussi à se réunir et celui-ci a décidé de lever la loi martiale avec 190 voix en faveur de la suppression. Des députés affiliés au parti du président ont également pour la levée de la loi.
Le Président du Parlement sud-coréen a également ajouté que : « Tous les soldats qui appliquent encore la décision de la loi martiale seront jugés pour trahison. »
e peuple sud-coréen a célébré dans la rue cette décision de la fin de la loi martiale décrétée par les députés. Les militaires se sont quant à eux retirés progressivement du parlement. Affaire à suivre…